La misère serait assurément moins pénible au soleil que dans l’hiver helvétique.
Les associations qui viennent en aide aux plus démunis constatent une hausse de la précarité.
Pourtant, le Service social de la Gruyère enregistre au contraire un recul des demandes. Décryptage.
PHILIPPE HUWILER
AIDE D’URGENCE. Ne mesure-ton la force d’une communauté au bien-être du plus faible de ses membres? Si l’on applique ce préambule de la Constitution helvétique, la Gruyère, comme les autres régions de notre pays, a du souci à se faire. Car de plus en plus de personnes ont faim.
Une première étude réalisée l’an dernier à l’enseigne de l’Observatoire de la précarité (lire ci-dessous) mettait en lumière ce phénomène. Depuis, si l’on en croit les chiffres avancés par les différentes associations qui offrent…