Nicolas Bard n’a rien pu faire lundi dans la boue de Gavere en Coupe du monde de cyclocross. Le Gruérien raconte le pensum vécu loin derrière son idole Mathieu van der Poel.
QUENTIN DOUSSE
CYCLOCROSS. La onzième manche de la Coupe du monde a offert un spectacle d’une rare intensité lundi à Gavere, au sud de Gand. Avec une lutte de titans à l’avant et une galère de nombreux «débutants» à l’arrière. Parmi eux figure Nicolas Bard, étouffé et déjà stoppé à trois tours de l’arrivée. Sa 69e place (sur 87 classés) pour sa deuxième mondiale de l’hiver? Anecdotique ou presque. «J’aurais pu gagner dix rangs au mieux. Mais la densité du peloton est telle en Belgique, c’est fou», soupire le Sorensois de 22 ans, impuissant.
Il se consolera à peine avec la victoire de son idole, le Hollandais Mathieu van…