L’Ukrainienne Victoria Kalashnykova est arrivée à Grandvillard il y a un peu plus de deux mois. Journaliste de formation, elle témoigne, un an après le début de la guerre.
ANN-CHRISTIN NÖCHEL
PORTRAIT. Dans ses yeux brille la détermination. Il lui en a fallu, pour quitter son pays avec un bébé de quelques mois, prenant conscience que la guerre n’allait pas s’arrêter de sitôt. Victoria Kalashnykova parle parfaitement français, même si elle affirme qu’elle le parlait encore mieux en 2014, avant d’arrêter de le pratiquer. Elle mentionnera à plusieurs reprises cette année charnière. Car, dit-elle en faisant référence à la guerre du Dombass, «les tensions existaient déjà depuis longtemps en Ukraine».
Mais elles se sont largement intensifiées. Jusqu’à atteindre l’invraisemblable. La jeune femme…