Trop de privation durant le Carême, c’était la promesse d’une indigestion à Pâques. Ce temps liturgique qui précède la mort du Christ est aujourd’hui davantage axé sur le partage et la solidarité que sur le renoncement.
PHILIPPE HUWILER
CARÊME. «Quand j’étais enfant, le Carême représentait un moment de privation. On mettait les bonbons dans une boîte. C’était un trésor qu’on ouvrait à Pâques.» Les yeux de Cécile Meyer-Gavillet s’éclairent à l’évocation de ce souvenir. La responsable de la Fraternité de laïques dominicains Sainte Rose de Lima n’a pas ménagé ses efforts pour l’organisation de cette soupe de Carême.
En ce mercredi des Cendres, une trentaine de personnes ont répondu à l’invitation de la Fraternité qui compte une vingtaine d’adeptes. Après la messe du soir célébrée à l’église…