Pour les cent ans de la naissance de François Cavanna (1923-2014), les Editions Wombat publient deux recueils de chroniques. Où l’on retrouve sa voix unique, sa liberté intransigeante et sa curiosité insatiable.
ÉRIC BULLIARD
Brassens l’a fort bien résumé: «Les morts sont tous des braves types.» On ne dit jamais de mal des défunts, c’est une règle d’or de la rubrique nécrologique. Cavanna, lui, se moquait des règles, qu’elles soient d’or ou de bonne conduite. Trop honnête pour cacher ses inimitiés ou ses amitiés, même devant les cadavres à peine tièdes. La preuve avec Le dernier qui restera se tapera toutes les veuves, recueil inédit de chroniques consacrées à des décès de personnalités. Elles ont paru de 1969 à 2013, essentiellement dans ses journaux, Charlie Hebdo et Hara Kiri.
Le titre…