Des scientifiques de l’Université de Fribourg ont analysé l’impact des séries Neflix sur notre sommeil. Et leurs conclusions ne sont pas forcément celles auxquelles on pouvait s’attendre. Interview de Sandrine Baselgia, doctorante au département de psychologie.
YANN GUERCHANIK
On appelle ça un cliffhanger. Littéralement: «Une personne suspendue au rebord de la falaise.» L’angoisse, quoi! Résultat chez le spectateur: une appréhension à son paroxysme, exaltée par une fin ouverte, laissée en suspens. Les scénaristes usent de ce procédé pour créer une attente insoutenable. On veut connaître la suite, on en redemande. Netflix l’a bien compris, qui multiplie les cliffhangers à la fin de ses séries. C’est la garantie d’une excitation plaisante de même qu’une utilisation prolongée du service de…