Au Théâtre des Osses, La truelle propose «une enquête, une réflexion sur le pouvoir de la mafia». Entre documentaire et fiction.
GIVISIEZ. Cela ne manque jamais: évoquer le Sud de l’Italie, c’est faire remonter des clichés autour de la mafia. L’écrivain français Fabrice Melquiot, dont la mère est née en Calabre, a décidé de les affronter: La truelle, monologue porté sur scène par François Nadin (lui aussi d’origine italienne) mêle souvenirs personnels des deux hommes et histoire de Cosa nostra, de 1860 à nos jours. La pièce est à découvrir au Théâtre des Osses de Givisiez, dès ce soir et jusqu’au 12 février.
«Mon désir d’écrire sur la mafia remonte à loin. Plusieurs fois, j’ai tenté de me confronter au sujet, mais je me sentais encombré de références fictionnelles, assiégé, sous influence…