Steven Spielberg, l’enfance éternelle

sam, 25. fév. 2023

THE FABELMANS. Dans l’une des premières scènes, il y a cette réplique: «Les films sont des rêves qu’on n’oublie jamais!» On ne se souvient pas tellement de notre première fois au cinéma. Une vague histoire de reine qui parle à son miroir et de princesse, blanche comme une merde de laitier, qui croque une pomme.

En revanche, on se rappelle parfaitement de notre premier Spielberg: Empiredusoleil. Christian Bale était à peine plus vieux que nous et le septième art nous explosait à la gueule. Il jouait un gosse déluré, coupe en brosse, blouson d’aviateur sur le dos, qui faisait d’un camp de prisonniers aux abords de Shanghai un terrain d’aventures extraordinaires. Le pouvoir d’identification fonctionnait à bloc. Par la suite, presque tous les films de Spielberg nous ont fait cet effet. Ce…

L'article complet n'est disponible que pour les abonnés.

Annonces Emploi

Annonces Événements

Annonces Immobilier

Annonces diverses