A Friart, le peintre suisse Andreas Hochuli témoigne de son style singulier, qui se fonde sur le graphisme informatique pour mieux questionner la société. De son côté, l’Américain d’origine japonaise Ei Arakawa s’interroge sur sa future paternité.
ÉRIC BULLIARD
ART CONTEMPORAIN. L’exposition, visible jusqu’au 14 mai, prend la forme de deux labyrinthes «presque loufoques», comme les qualifie le directeur de Friart, Nicolas Brulhart. Au rez de la Kunsthalle de Fribourg, des toiles d’Andreas Hochuli, Zurichois né en 1982, qui habite désormais Gênes. A l’étage, une installation d’Ei Arakawa, artiste né au Japon en 1977 et résident de Los Angeles. Le premier est double lauréat des Swiss Art Awards, le second, «figure connue de la scène internationale de l’art», a exposé en 2021 à la Tate Modern…