La compagnie fribourgeoise Opus 89 coproduit Un ennemi du peuple, qui se joue cette fin de semaine à Nuithonie.
THÉÂTRE. Toute création scénique ressemble à une aventure. Mais celle d’Un ennemi du peuple, que la compagnie fribourgeoise Opus 89 a menée avec Premiers actes (France), s’est révélée particulièrement compliquée. Même sans parler des aléas du Covid. «C’est un projet lourd, sur trois pays, avec deux devises», résume Joséphine de Weck – qui a fondé Opus 89 il y a dix ans – au moment de présenter la pièce de Henrik Ibsen (1828-1906) à Nuithonie.
L’origine du projet remonte aux années bruxelloises de la comédienne fribourgeoise. Diplômée de l’INSAS (Institut national supérieur des arts du spectacle), elle a vécu quatre ans dans la capitale belge. A sa sortie de l’école, elle joue…