Le Grand Conseil a commencé le toilettage de la Loi sur l’exercice des droits politiques. Le vote électronique a notamment fait débat.
DOMINIQUE MEYLAN
SCRUTIN. Tout est parti du second tour de l’élection au Conseil des Etats en 2019, qui avait débouché sur un résultat extrêmement serré. Afin de clarifier la procédure et de redonner confiance aux électeurs, le Grand Conseil avait accepté deux motions en 2020, qui sont concrétisées dans la modification de la Loi sur l’exercice des droits politiques. Mais toucher à la fine mécanique des élections et des votations n’est pas chose simple, comme l’a démontré le long débat de mercredi.
La première motion demandait que, lors d’une élection majoritaire, le bulletin de vote d’un citoyen qui aurait clairement manifesté sa volonté sur deux listes…