Pour son nouveau roman, Céline Zufferey se penche sur la mémoire et sa conservation. Avec, en arrière-fond, le destin d’Alice Guy, première réalisatrice de l’histoire du cinéma.
ÉRIC BULLIARD
Ce n’est pas un prétexte, plutôt une toile de fond. Alice Guy (1873-1968) traverse Nitrate, mais Céline Zufferey ne cède pas à la tentation du roman biographique. Pour son deuxième livre paru chez Gallimard (après Sauver les meubles en 2017) l’autrice valaisanne, installée à Lyon, s’appuie sur le destin de cette pionnière du cinéma pour questionner la mémoire, sa conservation, sa perte et le poids des images dans ces mécanismes.
Constance œuvre comme monteuse. Non pas de meubles ou d’escaliers, comme le pensent certains de ses interlocuteurs: elle est monteuse de films, plus particulièrement de…