Une époque formidable
Qu’est-ce qu’il croyait? Ou plutôt qu’estce qu’ils croyaient? Parce que l’agresseur avait beau être seul, son bras armé s’est abattu au nom de milliers (millions?) d’enragés. Ils pensaient avoir sa peau? Le faire taire? Raté. Neuf mois après son agression, Salman Rushdie est réapparu en public, la semaine dernière.
C’était à l’occasion du gala annuel de Pen America, une fondation centenaire qui défend la liberté d’expression à travers la littérature et les droits de l’homme. Il était là, cabossé, balafré, borgne, mais debout. «Le terrorisme ne doit pas nous terroriser, a-t-il lancé à cette noble assemblée. La violence ne doit pas nous dissuader. La lutte continue.» Salman Rushdie a l’art des mots simples.
En parallèle, il a récemment sorti un nouveau roman,…