Avec Atum, The Smashing Pumpkins signent un ambitieux opéra-rock, dont le troisième et dernier acte est paru vendredi. Trente-trois chansons ambitieuses et complexes pour un chef-d’œuvre halluciné.
CHRISTOPHE DUTOIT
Depuis une bonne vingtaine d’années, on ne se méfiait plus des Smashing Pumpkins. Après que le groupe se fut mis en pause autour des années 2000, le chanteur Billy Corgan s’était offert une vitrine dans deux quotidiens de Chicago pour dire à ses anciens acolytes à quel point il avait envie de relancer la machine. S’en est suivie une poignée d’albums jamais réellement fades, mais toujours en marge de l’âge d’or vécu dans les années 1990 (lire ci-dessous).
Avec le retour au bercail du guitariste James Iha en 2018 et le confinement forcé, The Smashing Pumpkins ont renoué avec…