Les définitions sont autant nombreuses que les pratiquants. Pour François D’Haene, le trail est une «récréation» qu’il prolonge éperdument, seul ou avec ceux qui le suivent «clopin-clopant». Liberté, humilité, générosité: trois vertus qu’il développe dans La vie courante, son plaidoyer pour l’ultra paru aux Editions Paulsen.
Né à Lille, l’ultra-traileur rejoint rapidement les Alpes pour assouvir son besoin de «découverte, d’inédit et d’imprévu» en montagne. «Plus les sommets défilent, mieux je me sens, écrit-il. Quand les autres en ont assez, je commence vraiment à m’amuser.» Cela le conduit naturellement au départ, puis à la victoire des grandes courses. «Ce n’est pas parce qu’on gagne l’Ultra-trail du Mont-Blanc (quatre fois) qu’il faut oublier les copains ou ne pas emmener ses (trois)…