Une époque formidable
Voilà ce qui arrive quand on dit clairement ce que l’on pense. Juliette Armanet n’aime pas Les lacs du Connemara. Elle l’a expliqué en termes un peu rudes, certes, mais sur un ton badin, si l’on prend la peine d’écouter l’interview donnée à un média belge. La brillante interprète du Dernier jour du disco, éminente représentante d’une nouvelle génération de chanteuses et de chanteurs décomplexés, a refusé la langue de bois: cette chanson la dégoûte, elle n’aime pas «le côté scout, sectaire, la musique est immonde. C’est de droite. Rien ne va.»
Que n’a-t-elle pas dit là? La semaine dernière, la polémique a enflé jusqu’à occuper des docteurs en musicologie et des personnalités politiques. L’inénarrable Eric Ciotti, par exemple, président des Républicains (de droite,…