Une époque formidable
(Avertissement: pour les besoins de la démonstration, ce texte contient des expressions susceptibles de choquer certaines sensibilités.)
Les moins de 30 ans ne peuvent se rendre compte du choc créé par le film La haine, en 1995. C’était violent, radical, dérangeant. En plus d’une nouvelle gueule de cinéma (Vincent Cassel), on découvrait un jeune réalisateur écorché, un certain Mathieu Kassovitz.
Ce week-end, l’acteur et cinéaste a été victime d’un grave accident de moto, sur un circuit français. Hospitalisé dans un état «préoccupant», avec toutefois «un pronostic vital non engagé», il a subi plusieurs opérations à une cheville, à une jambe, au bassin et a passé 48 heures dans un coma artificiel.
Ce drame vient le rappeler: alors que beaucoup cultivent leur image…