Jeudi soir, la première du Barbier de Séville mis en scène par Anne Schwaller se jouait sur les planches du Théâtre des Osses.
ANGIE DAFFLON
GIVISIEZ. Le texte lui-même est déjà une réussite, tant par la qualité du langage qu’il propose que par son humour et son intelligence. A lire, Le barbier de Séville est déjà plaisant. Sur la scène du Théâtre des Osses, les comédiens lui donnent tout son sens. Adapter Beaumarchais pourrait pourtant refroidir certains spectateurs. On parle tout de même d’une heure quarante-cinq sans entracte d’une pièce du XVIIIe siècle. Mais c’était compter sans le travail d’Anne Schwaller, directrice des Osses et metteuse en scène, qui a su moderniser quelque peu son premier volet consacré à Figaro, tout en préservant la trame de l’histoire et l’excellence du…