Dès 2024, au centre-ville de Bulle, on ne pourra probablement plus abandonner où l’on veut les trottinettes électriques en libre-service. Il faudra alors les garer dans des «zones virtuelles de dépose».

YANN GUERCHANIK

MOBILITÉ. En mai 2019, tandis que les trottinettes en libreservice pullulaient sur les trottoirs, la mairie de Paris avait poussé une gueulante. Les opérateurs de ces engins électriques étaient alors réunis à l’Hôtel de Ville et sommés de trouver une solution au «bordel généralisé».

A travers le monde, les grandes villes qui se sont largement ouvertes à cette micromobilité ont très vite expérimenté un semblant d’anarchie, en matière de stationnement notamment: des engins déposés n’importe où et n’importe comment, obstruant les circulations piétonnes ou cyclistes, sans parler…