Il y a quatre ans, Pierre-André Page renonçait au second tour de l’élection au Conseil des Etats: il avait 4800 voix de retard. Cette année, il devrait en rattraper 709 et la tentation, forcément, est différente…
ÉRIC BULLIARD
ANALYSE. «Un second tour exceptionnel», titrait La Gruyère en 2015. L’élection au Conseil des Etats n’en avait plus connu depuis 2003. Désormais, la tenue d’un deuxième tour semble la norme. En 2019, il s’est déroulé sans l’UDC Pierre-André Page, qui renonçait à se présenter, alors même qu’il était (déjà) le meilleur élu fribourgeois au Conseil national.
«Laissons le PLR et le PDC se taper dessus», expliquait alors le président cantonal Roland Mesot. On connaît la suite, l’élection de Johanna Gapany qui envoie Beat Vonlanthen à la retraite. Et qui a laissé des traces,…