Pour Jean-Philippe Toussaint, l’heure de l’autobiographie a sonné: dans L’échiquier, l’écrivain belge se livre comme jamais, évoquant quelques souvenirs, ses relations avec son père, ses passions pour la littérature et le jeu d’échecs.
ÉRIC BULLIARD
«Se peut-il que la crise du Covid-19 soit l’élément fortuit venu en quelque sorte féconder la nécessité plus vaste qu’il y a toujours pour un écrivain d’aborder un jour l’autobiographie? L’heure de l’autobiographie, pour moi, auraitelle sonné?» Jean-Philippe Toussaint ne s’en cache pas: sans la pandémie, il n’aurait sans doute pas écrit L’échiquier. Sans tomber dans l’autocomplaisance, le romancier belge se livre comme jamais et va luimême se découvrir de manière inattendue.
Depuis ses débuts remarqués avec La salle de bains, il y a bientôt…