Pour soigner un animal sauvage, les vétérinaires doivent au préalable obtenir une autorisation. Une motion a été déposée au Conseil national pour changer la situation. Elle met en lumière l’imbroglio juridique auquel font face les vétérinaires.
ANGIE DAFFLON
LÉGISLATION. Un oisillon tombé du nid, un hérisson amaigri… Pour requinquer les braves bêtes, il arrive que de bonnes âmes se décident à les emmener chez le vétérinaire le plus proche. Mais une fois arrivés, voilà ces sauveurs d’un jour bien surpris: le médecin ne peut rien pour la bestiole. Du moins dans l’immédiat: pour pouvoir prendre en charge un animal sauvage, le professionnel doit obtenir une autorisation. Ainsi l’édicte l’ordonnance fédérale sur la chasse. Face à ce constat, une conseillère nationale verte alémanique a déposé…