Le recueil Metafables regroupe plus de 130 collages d’un mystérieux artiste anglais. Son univers sombre et grotesque rappelle les gravures du XIXe siècle.
ROMAIN MEYER
«Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie!» Andrew Blucha illustre à la perfection la fameuse citation des Chants de Maldoror, du comte de Lautréamont, parus en 1869. Il est à la fois moderne et ancien, poétique et surréaliste. Mystérieux aussi. Car s’il fallait chercher Isodore Ducasse derrière ce nom de plume nobiliaire, il est tout aussi compliqué de trouver l’homme derrière l’artiste de Metafables.
A l’heure de l’ultramédiatisation et du support publicitaire narcissique que peuvent représenter les réseaux sociaux, se faire discret est devenu un art en soi.…