Alors que le Ministère public fribourgeois avait suspendu son enquête l’été dernier, la police de Bâle-Campagne a, elle, continué la sienne. Cela l’a menée à débusquer deux suspects en Italie dont un a déjà été extradé selon le site d’informations «Gotham City».
En mai 2022, 500 kilos de cocaïne avaient été trouvés dans un conteneur dans le terminal de l’usine Nespresso, à Romont. Il avait alors vite été identifié que ce chargement n’était pas destiné à la filière de Nestlé en Glâne. La piste remontait à Anvers (Belgique), sans que l’enquête fribourgeoise n’aboutisse. En septembre, le Ministère public du canton avait alors annoncé suspendre ses investigations.
Mais la police de Bâle-Campagne a poursuivi les siennes. Selon le site d’informations «Gotham City» cité par les quotidiens lémaniques 24 Heures et Tribune de Genève, deux suspects ont été reconnus, un a déjà été extradé et l’autre devrait suivre.
Les enquêteurs bâlois étaient aussi sur le coup, car le conteneur arrivé à Romont était entré en Suisse via une société basée à Frekendorf. Deux hommes avaient d’ailleurs été aperçus, dont un avait été interpellé l’avant-veille de la découverte de la drogue dans la Glâne. Ce dernier avait été relâché faute de preuve. Après analyse des bandes de vidéosurveillance, les policiers bâlois ont découvert l'activité anormale de quatre personnes autour des conteneurs. Selon les enquêteurs, il est probable que ces individus cherchaient le conteneur retrouvé à Romont. Manque de chance, il était déjà parti en direction de Nespresso.
Après l’analyse d’autres vidéos de surveillance et l’identification d’une voiture suspecte, les hommes ont été débusqués. Il s’agit d’Albanais basés en Italie. Le procureur bâlois a alors demandé assistance au pays voisin. Un des deux hommes, arrêté dans la province de Brescia, a déjà été extradé selon l’Office fédéral de la justice. L’extradition du deuxième est en cours. Trois personnes sont actuellement en détention dans le cadre des investigations sur les 500 kilos de cocaïne retrouvés à Romont, conclut l’article publié sur le site internet de la Tribune de Genève et de 24 Heures. Patrick Biolley
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