Dans Arpenté, l’écrivain vaudois Alain Freudiger retrouve les émerveillements de son enfance à la campagne. Avec une acuité rare, il se souvient des sensations de ces années où «tout apparaît neuf et étonnant». Rencontre.
ÉRIC BULLIARD
On lui propose de commencer simplement, par les origines de ce texte. «C’est la question la plus difficile, sourit Alain Freudiger, parce que je ne sais pas très bien quel a été le déclic.» Seule certitude: Arpenté, que l’écrivain vaudois vient de publier aux Editions La Baconnière, prend sa source dans les jours de claustration de la période Covid. «J’ai eu envie de voyager par l’esprit.» L’envie, aussi, de retrouver l’émerveillement, l’enthousiasme de l’enfance.
«Tout ceci doit être considéré comme vécu par un personnage de trois à sept ans», lit-on en…