Je pose mon oreille...
… sur une bande de bouleaux. Il m’a fallu baisser la garde pour les découvrir. J’ai d’abord erré dans cette forêt du Gros-Dévin, comme une âme en peine. Inspiration à zéro. Mais comment trouver quelque chose qui vibre en cet endroit comprimé entre des routes?
D’un côté, il y a la très fréquentée route cantonale qui, après la montée de Farvagnyle-Grand, descend sur Le Bry, direction Bulle. De l’autre côté, une autre route file vers Romont via les contreforts du Gibloux, premier village en vue: Vuisternens-en-Ogoz.
Ma promenade semble limitée, accompagnée du vacarme automobile, additionné à celui des motos qui sont ressorties pour saluer l’arrivée du printemps à la fin janvier. Les motos ne sont pas les seules à frétiller sous le soleil: les chatons des noisetiers…