Trente ans après le succès foudroyant du premier album de Portishead, sa chanteuse Beth Gibbons sort son premier album solo. Un disque au plus proche de l’intime, où la noirceur côtoie l’illumination.
CHRISTOPHE DUTOIT
Dire qu’on attendait ce disque depuis des lustres relève de l’euphémisme. Tout au long de la dernière décennie, des rumeurs ont couru autant sur un hypothétique quatrième album de Portishead que sur l’enregistrement du premier album solo de sa chanteuse Beth Gibbons. Vendredi, le suspense a enfin pris fin avec la publication du magnifique Lives outgrown de la bientôt sexagénaire.
Toujours très discrète, la marraine du trip-hop signe un disque d’une beauté extatique. Entouré du miraculeux batteur de Talk Talk Lee Harris et du multi-instrumentiste James Ford, récent…