Je pose mon oreille...
… sur un aulne. Je n’arrive pas très bien à savoir de quel aulne il s’agit. Il y en a plusieurs sortes qui se ressemblent, un peu différentes, mais proches quand même dans leur style. Avec cette légèreté qui se dégage de leur silhouette, les aulnes se fondent dans l’atmosphère ambiante. En raison de leur côté passe-partout, j’ai mis du temps à les identifier. J’ai souvent confondu leur tronc gris avec ceux des saules.
J’ai fini par les remarquer en raison d’oiseaux qui les colonisaient en hiver. De petits troupeaux ailés, vifs, aux couleurs jaune brun qui tournicotaient autour de leurs fruits. J’ai découvert que c’étaient des tarins des aulnes, et j’avoue que depuis ce jour-là, j’essaie de chercher ces oiseaux.
Je suis tombée amoureuse de ces boules de soleil d’une…