TABOU. Difficile d’estimer l’ampleur de la maltraitance des personnes âgées. Le rapport du Conseil fédéral sur la question le souligne, évoquant en premier lieu les diverses notions qu’englobe la définition de «maltraitance» et les différentes formes que cette dernière peut prendre. A ces considérations s’ajoute le silence des victimes. «Le tabou est là parce qu’il y a une loyauté familiale, il y a un certain secret», explique le directeur de Pro Senectute Fribourg, Emmanuel Michielan.

«On parle aussi de générations qui n’envisagent pas forcément le divorce ou la séparation pour ce genre de motif. Ce n’est pas dans les mœurs. De même, il n’est pas certain que tous considèrent la gifle, par exemple, comme un acte de maltraitance.» Dans le couple, «soit la structure la plus répandue, je…