PAR YANN GUERCHANIK
Toc, toc! Qui est là?
JOKER: FOLIE À DEUX. The Dark Knight, 2008: Heath Ledger au firmament de la noirceur. Une prestation légendaire, le personnage du Joker corps et âme. Pas moyen de faire mieux.
Joker, 2019: Joaquin Phoenix ne fait pas mieux, il trace une parallèle. Une composition distincte. Magistrale également, complexe et sidérante tout autant. Plus effrayante encore, peut-être bien.
Dans le premier Joker revisité par Todd Philips, Joaquin Phoenix faisait vibrer une corde sombre en dehors de toute morale. Il incarnait le personnage se révélant à lui-même, décelant cette nature profonde qui le pousse à faire le mal pour se sentir bien. L’empowerment d’un monstre.
Cinq ans plus tard, la suite réjouit autant qu’elle fait craindre l’inévitable déception. Le premier…