La chronique d'Éric Bulliard: Du singe à Shakespeare, il reste du chemin

jeu, 14. nov. 2024

Une époque formidable

Grâce soit rendue aux scientifiques, qui savent répandre un peu d’humour dans la grisaille des jours. Ainsi de Stephen Woodcock et Jay Falletta, mathématiciens de l’Université de technologie de Sidney, qui ont décidé de prendre au sérieux ce que l’on appelle le paradoxe du singe savant. Cette théorie amusante élaborée il y a un siècle affirme que, si vous lui laissez un temps infini, un singe tapant au hasard sur un clavier finira par écrire tout Shakespeare.

Nos braves Australiens ont voulu calculer cette probabilité. Après tout, c’est leur métier. Résultat: les singes n’auront pas assez de temps, affirmentils. On le savait déjà, parce que, au rythme où il va, le monde n’a plus tant de ces siècles, voire de ces années devant lui. Mais, même en comptant large, très…

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