Dans le viseur
Ce printemps, le Musée gruérien a confié à Sandra Petrillo la restauration de trois daguerréotypes datés des années 1850. Notamment un portrait de Victor Tissot, fondateur du musée, pris à l’âge de 6 ans. Mais aussi de son père, notaire à Fribourg, et d’une femme dont l’identité reste un mystère.
Ces trois photographies sont des marqueurs du temps qui a passé. Imaginez un peu: elles remontent au début des années 1850, une dizaine d’années seulement après l’invention de la photographie à Paris. Elles ont été prises sur des plaques de cuivre recouvertes d’une fine couche d’argent poli, aussi réfléchissantes qu’un miroir. Objets uniques, ces daguerréotypes s’observent à la fois en positif et en négatif et livrent des images en haute résolution de l’époque du Sonderbund et de la…