Quarante skippers sont partis le 10 novembre des Sables-d’Olonne sur leur monocoque pour un tour du monde à la voile en solitaire et sans assistance. Sur cette course de 45 000 kilomètres qui ne s’arrête jamais, ils sont théoriquement censés rester éveillés 24 heures sur 24. En pratique, passer 80 jours sans fermer l’œil est humainement impossible.
Pour gérer leur sommeil, la plupart des marins sont accompagnés par des spécialistes. Malgré ce suivi, les concurrents dorment très peu: entre 4 et 6 heures par tranche de 24 heures, à coups de siestes pouvant aller de vingt minutes à une heure.
Plusieurs participants à des éditions précédentes – dont la navigatrice française Catherine Chabaud, première femme à terminer le Vendée Globe en 1997 – expliquent que l’adrénaline du début de course…