Coup de plume
PAR VALENTIN THIÉRY
TENNIS. Il faudra se satisfaire de ce 26 mai 2019. Ce jour-là à Roland-Garros, Rafael Nadal n’a qu’un entraînement à son programme. Mais autour de son terrain, la foule est plus présente que sur d’autres courts annexes où le tournoi a débuté. Je dois attendre mon tour, puis jouer des coudes pour l’admirer répéter ses gammes. Près de deux semaines plus tard face à Dominic Thiem, l’Espagnol enlèvera son douzième sacre (sur quatorze) à Paris.
Mardi, le Majorquin a bouclé sa carrière sur une défaite en Coupe Davis. Et aujourd’hui, j’ai des regrets. Je me sens même un peu honteux. Passionné de sport, dont j’ai fait mon métier, je n’aurai jamais assisté à un match de l’un des plus grands athlètes de l’histoire.
Ça me pendait au nez. Mais inconsciemment, «Rafa»…