PAR ÉRIC BULLIARD
Sauf que c’est bien plus que ça
ANORA. Prends garde, sous son sein, la grenade… Il paraît que son prénom, Anora, signifie «grenade», apprend-on vers la fin. Elle s’en fiche et, de toute façon, elle préfère qu’on l’appelle Ani, comme tout le monde. Comme tous les clients qui la reluquent quand elle se déshabille dans ce club de striptease new-yorkais. C’est son job, elle s’en accommode, mais ne serait pas contre une vie plus facile.
Ani pense la trouver en tombant sur un client pas tout à fait comme les autres. Un richissime fils d’oligarque russe, qui l’invite dans son immense maison, puis la garde pour une semaine de fête et de débauche. Leur bombance sans limites passe par Las Vegas, parce qu’on y trouve la meilleure kétamine… Et puisqu’on y est, pourquoi ne pas se…