Depuis près de vingt-cinq ans, il pointe l’absurdité du monde et met un peu de couleur dans la grisaille des temps. Rencontre avec Alex, à l’occasion de la publication d’un nouveau recueil de ses dessins parus dans La Liberté.
ÉRIC BULLIARD
Il parle avec un léger sourire, en vous regardant droit dans les yeux. D’emblée, vous sentez l’humour et la franchise, la sincérité à fleur de peau. Et cette modestie non feinte, qui va souvent de pair avec le vrai talent. «J’ai toujours l’impression d’être à l’essai. J’ai encore une marge de progression énorme», lâche-t-il, attablé dans un café de Fribourg, à l’heure du chocolat chaud.
L’essai dure depuis presque vingt-cinq ans. Un quart de siècle que, pour les lecteurs de La Liberté, Alexandre Ballaman est Alex. Un pilier, un incontournable. Celui…