Christian Levrat est passé de la présidence du Syndicat de la communication à celle de La Poste, après vingt ans de politique.
Il esquisse le visage du géant jaune de demain, bien éloigné de celui de «La Poste à grand-papa».
Mais une motion débattue à Berne et acceptée par le Conseil national pourrait freiner cette restructuration.
PHILIPPE HUWILER
En juin, La Poste, dont vous êtes le président du conseil d’administration, a annoncé la fermeture de 170 offices en Suisse, dont deux dans le Sud fribourgeois (Gruyères et Ursy). N’est-ce pas une manière de se désengager dans les zones périphériques?
Christian Levrat: Non, La Poste propose toujours une solution alternative: soit avec des partenaires, soit avec le service à domicile. Ceci dit, il faut agir. Depuis 2010, on a perdu la moitié du…