Une évolution a été constatée par les acteurs du ski dans la région. L’écart entre les enfants provenant des villes et ceux de la campagne s’est élargi. Aujourd’hui et de manière générale, les citadins sont moins présents sur les pistes. «Il y a quelques années, environ 70% des élèves savaient skier lors des camps et des journées à skis. Aujourd’hui, la proportion s’est inversée», constate Christophe Allaman, chef de service pour les écoles de Bulle. Eloi Coquoz confirme: «Lorsque nous accueillons les classes de Fribourg, certains n’ont jamais vu des remontées mécaniques. Ce qui n’est pas le cas avec les petits de La Roche.»

Dans l’Intyamon, Samuel Favre estime le nombre de débutants à 20%. «Et pratiquement tout le monde est équipé.» Ce qui n’est pas le cas dans le chef-lieu gruérien,…