De plus en plus de personnes franchissent le cap du détatouage, observent les professionnels.
Réparti sur huit à dix séances, le coût du processus est plus important que celui du tatouage lui-même.
Reportage dans l’institut bullois de Sylvia Colella, qui pratique le détatouage depuis ce printemps.
ANAÏS REY
ESTHÉTIQUE. Hélène* est assise sur le lit. Un large sourire fend son visage, traduisant un soulagement évident. Il y a quelques minutes, elle a achevé sa deuxième séance de détatouage à l’institut Laseo, à Bulle. Elle abaisse son pullover pour découvrir un bandage d’une dizaine de centimètres. On devine à travers un dessin encore sombre, sur son biceps gauche.
A côté d’elle viennent de s’éteindre les machines qui ont servi à la séance. Un diffuseur d’air froid, pouvant descendre jusqu’à…