La maison Baechler, qui a changé plusieurs fois de nom, fête cette année ses 200 ans.
Comment se fait-il que les Gruériens, et les Bullois en particulier, lui jurent à ce point fidélité?
Sans doute parce que cette confiserie, de François Remy à Emmanuelle Fragnière, sait enrober les souvenirs.
YANN GUERCHANIK
COMMERCE. Il n’y a pas clientèle plus fidèle. Les Bullois s’y rendent invariablement, une ou plusieurs fois par semaine. Les Gruériens aussi. Cela fait partie des habitudes, c’est un point d’ancrage. Ils entrent dans cette confiserie génération après génération. Deux cents ans que ça dure.
Pour franchir ainsi le temps, il faut avoir un secret. Tout le monde a sa petite idée là-dessus. Au numéro 11 de la Grand-Rue, peu importent les noms successifs de l’enseigne, les douceurs ont d’abord…