Installé à Château-d’Œx, auteur d’une trentaine d’ouvrages, Pierre Yves Lador poursuit une œuvre à contre-courant. Rencontre pour la sortie d’un essai qui confine parfois au pamphlet, Le marcheur vertical.
ÉRIC BULLIARD
Il a laissé la voiture à l’extérieur de la ville et arrive à pied au rendez-vous, dans ce café de Châtel-Saint-Denis. Normal pour un auteur qui publie un essai intitulé Le marcheur vertical et qui affirme: «Je marche tous les jours et j’écris tous les jours.» Comme une évidence, comme un goût de simplicité. Rencontrer Pierre Yves Lador, c’est retrouver une forme d’authenticité, hors du temps, hors de la course folle des jours.
Depuis qu’il a pris sa retraite, il y a une vingtaine d’années, cet ancien directeur de la Bibliothèque municipale de Lausanne s’est installé à…