Le Zufallkollektiv s’empare de Pygmalion, de Rousseau.
A cette pièce, réputée injouable, Joséphine de Weck ajoute trois monologues.
Cette création est à découvrir au Musée d’art et d’histoire.
ÉRIC BULLIARD
THÉÂTRE. La pièce a une double réputation: elle a lancé un genre, le mélodrame. Et elle est impossible à monter. Pas de quoi freiner le Zufallkollektiv, qui adapte Pygmalion, de Jean-Jacques Rousseau, cette fin de semaine au Musée d’art et d’histoire de Fribourg (MAHF).
Le projet est né dans l’esprit de Nathalie Kremer, dramaturge, spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle. Elle en a parlé au comédien Nicolas Müller, qui a réuni «une constellation» autour de cette idée. Joséphine de Weck et Dominique Bourquin l’accompagnent sur scène, Michel Toman participe à la conception et à la…