Dans La couleur des souvenirs, un peintre perd la vue et se retrouve face à son passé. Présentée vendredi à CO2, la pièce de Fabio Marra a des allures de comédie à l’italienne.
SAISON CULTURELLE. Il vit et écrit en France depuis vingt ans, mais Fabio Marra n’a pas perdu ses racines napolitaines. Curieuse impression, d’ailleurs, en découvrant La couleur des souvenirs, vendredi à la salle CO2 de La Tour-de-Trême: celle de quasi se retrouver dans une comédie à l’italienne de la grande époque, avec ses histoires de famille compliquées, ses personnages du quotidien, ses sentiments à fleur de peau, sa façon de passer sans transition du rire à l’émotion.
Auteur, metteur en scène et comédien (dans le rôle du fils, Luca), Fabio Marra joue de ces références. Ses personnages, par exemple,…