Détroit
L’ANGLE
Reseda
NOTRE AVIS:
Un pestiféré de génie
Bertrand Cantat est un pestiféré. Depuis la sortie du second album de son groupe Détroit en décembre, à peine une poignée de médias lui ont consacré quelques lignes. La plupart se sont contentés de se demander si le meurtrier de Marie Trintignant avait «encore le droit de faire de la musique». A peine une minorité s’est dit qu’il avait payé son dû.
Les onze titres de L’angle auraient dû mettre tout le monde d’accord. Certes, Bertrand Cantat abuse un peu trop des jeux de mots à la Gainsbashung. Certes, les guitares fleuves de Serge Teyssot-Gay manquent à la pelle (et à l’appel). Hormis ces broutilles, cet album aurait dû tenir fièrement sa place à côté de Des visages des figures, le disque testamentaire de Noir Désir.
Pour vous en…