PAR ERIC BULLIARD
Sans voix, mais toujours diva
MARIA. Après Bob Dylan, Robbie Williams, Bob Marley, Amy Winehouse, Charles Aznavour, Enzo Ferrari, Sarah Bernhardt et tant d’autres (pour ne rester que dans les plus récents), en attendant Bruce Springsteen, Michael Jackson, Madonna, Paul McCartney et tant d’autres (pour ne rester que dans les prochains), Maria Callas a droit à son biopic. Le genre fait florès et souvent flop, ces films n’ont, la plupart du temps, pas grand intérêt, mais qu’importe. C’est une mode, elle passera, en attendant, penchonsnous sur la plus grande soprano du XXe siècle, la diva des divas, la voix des voix.
Le film ouvre avec la mort de Maria Callas, dans son somptueux appartement parisien, le 16 septembre 1977. Une crise cardiaque, à 53 ans. Le réalisateur Pablo…