Grand piano, Mathieu Boogaerts explore des sujets intimes, le temps qui passe, les fêlures et les doutes. Douze chansons au charme subtil.
ÉRIC BULLIARD
Il y a cette fragilité, cette douceur dans la voix, dans ces ritournelles qui ne se poussent pas du col. Trente ans que Mathieu Boogaerts trace ce sillon singulier, entre questionnements intimes et ouverture aux airs d’ailleurs. Le voici de retour avec un neuvième album tendre et coloré, espiègle et mélancolique.
Le titre du disque, Grand piano, doit se comprendre comme un oxymore, a-t-il expliqué ces derniers jours dans différentes interviews. L’ensemble brille d’une orchestration (un peu) plus ample que certains prédécesseurs, avec guitares, basse, batterie, claviers, saxophone, flûte, accordéon… Quant au piano, il symbolise la douceur,…