La protection des eaux, souterraines et de surface, s’apparente à un travail de Sisyphe, un défi sans cesse renouvelé avec l’arrivée de nouvelles substances. Silwan Daouk, de l’association suisse des professionnels du domaine, en a brossé le tableau lors d’une conférence à Bulle.
XAVIER SCHALLER
Le cadre est bucolique, avec les prairies et la vue sur les Préalpes en arrière-plan, mais le propos à de quoi alarmer. Chez UCB Farchim, à Bulle, fin mars, une conférence publique traite de la pollution des eaux en Suisse. Et plus spécifiquement des micropolluants. «Depuis une vingtaine d’années, des techniques analytiques nous permettent de mesurer de plus en plus de choses. On utilise souvent l’exemple du morceau de sucre dans une piscine olympique. C’est vraiment ce qu’on arrive à détecter»,…