Le propriétaire du Moderne a épuisé sa dernière voie de recours. Le Tribunal fédéral a rendu son verdict: la restauration des fresques va pouvoir débuter. L’affaire traînait depuis 2014.
XAVIER SCHALLER
BULLE. En juillet 2014, l’ancien Grand Hôtel Moderne, à Bulle, était en rénovation. Mais, afin de préserver de la destruction des éléments protégés, le préfet de la Gruyère, Patrice Borcard, avait interrompu les travaux. Etaient concernés un escalier en colima- çon ainsi que des peintures murales signées Massimo Baroncelli et Jacques Cesa. Ces dernières seront néanmoins saccagées et, depuis, le propriétaire Michel Acquaroli joue au chat et à la souris avec la justice, pour éviter un rétablissement en l’état de droit.
Le Tribunal fédéral a sifflé la fin de la course-poursuite le 29 avril.…