Le conflit s’enlise entre Samvaz et Unia. Après un débrayage et un ultimatum syndical, la direction propose une rencontre. Une première tentative de sortie de crise, alors que le plan de départ reste jugé insuffisant.
VINCENT CAILLE
CHÂTEL-SAINT-DENIS. Le bras de fer entre la direction de Samvaz et le syndicat Unia vient de franchir un nouveau cap. Alors que les discussions sur les conditions de départ des 33 employés du site bois de Châtel-Saint-Denis restent bloquées, l’entreprise a transmis jeudi soir une réponse écrite au syndicat. Un jour plus tôt, une vingtaine de collaborateurs avaient observé un débrayage matinal. Selon le communiqué d’Unia, ils dénonçaient l’absence de dialogue sur un «plan social équitable» et exigeaient le versement d’arriérés de salaires liés à la convention…