De mauvaise foi
PAR MICHAËL PERRUCHOUD
Ecrivain et éditeur - www.cousumouche.ch

RÈGNE SPORTIF. Le 13 juillet dernier, l’Italien Jannik Sinner a remporté Wimbledon. A un point près, cette balle de match qu’il n’a pas réussi à convertir à Roland-Garros, il aurait réalisé le Grand Chelem à cheval sur deux saisons. A Paris, il a joué face à Carlos Alcaraz une partie d’exception. Assurément, une finale historique. Selon un beau panel d’experts, les deux hommes ont franchi un palier. Personne n’a cogné si fort, si précisément, si longtemps dans l’histoire du tennis. Alcaraz et Sinner ont mené leur sport à un niveau jamais atteint, alors même que l’on sort de la glorieuse époque de Djokovic, Nadal et Federer qui avaient déjà épuisé tout un stock de superlatifs.

Accessoirement, Sinner sort de…